Pour tout propriétaire canadien envisageant de remplacer sa fournaise traditionnelle, une question s’impose avant toute autre, résonnant à l’approche de la première vague de froid de l’année : les thermopompes fonctionnent-elles par temps froid? C’est une inquiétude profondément ancrée, justifiée par les récits d’anciennes technologies inefficaces et alimentée par la réalité indéniable de nos hivers longs et souvent rigoureux. L’idée même qu’un système de chauffage principal puisse flancher en pleine vague de froid en janvier suffit à faire hésiter n’importe qui.
Soyons clairs et directs : l’idée selon laquelle les thermopompes modernes seraient inefficaces en hiver est le plus grand, et le plus dépassé, des mythes dans l’industrie du CVCA. Si cette critique était fondée pour les modèles d’il y a plusieurs décennies, les thermopompes modernes conçues pour climat froid ne sont pas seulement capables de fonctionner en hiver : elles sont spécialement conçues pour exceller dans les conditions extrêmes des hivers canadiens.
Ce guide démystifie la science, explique les percées technologiques, et détaille les performances réelles afin de vous montrer précisément comment une thermopompe fonctionne en hiver, et pourquoi elle représente l’avenir du chauffage résidentiel, même au cœur des hivers québécois les plus rudes.
Le mythe contre la réalité des thermopompes en hiver
Ce mythe tenace provient des thermopompes de première génération, qui perdaient énormément en efficacité dès que la température s’approchait du point de congélation. Ces unités étaient bruyantes, peu performantes, et devaient souvent compter sur des éléments chauffants électriques coûteux, ce qui annulait tout potentiel d’économie, une réputation bien méritée dans les régions froides.
La réalité moderne est tout autre. Une thermopompe pour climat froid conçue par un chef de file mondial comme Daikin est une véritable prouesse d’ingénierie thermique. Elle est spécifiquement conçue pour extraire efficacement la chaleur de l’air extérieur, même à des températures bien en dessous de zéro, et pour fournir une chaleur constante, confortable et très efficace à votre maison.
Comment les thermopompes peuvent-elles extraire de la chaleur par temps glacial?
C’est là le cœur de la confusion, mais la science est plus simple qu’on le croit. Comment peut-il rester de la chaleur dans l’air quand il fait -20 °C dehors? Il faut comprendre que la « chaleur » est simplement une forme d’énergie thermique, présente dans toute matière (air, eau, solides) tant que la température n’a pas atteint le zéro absolu (-273,15 °C), une température jamais atteinte sur Terre. L’air à -20 °C contient encore une quantité importante d’énergie thermique.
Une thermopompe utilise un cycle de réfrigération pour capter et transférer cette énergie. En hiver, ce cycle est inversé par rapport à son mode climatisation :
- Évaporation et absorption : L’unité extérieure contient un fluide frigorigène avancé dont le point d’ébullition est très bas. Même par temps très froid, la « chaleur » de l’air extérieur suffit à faire bouillir le fluide, qui s’évapore en gaz. Ce processus absorbe beaucoup d’énergie thermique.
- Compression : Ce gaz à basse pression et riche en énergie est aspiré dans le compresseur, véritable cœur du système. La compression augmente fortement sa température — bien au-delà de 60 °C.
- Condensation et transfert de chaleur : Le gaz surchauffé circule vers le serpentin intérieur. L’air de votre maison passe sur ce serpentin, capte sa chaleur, puis est redistribué dans les pièces. Le gaz se refroidit, redevient liquide.
- Détente : Ce liquide chaud traverse une soupape d’expansion, ce qui fait chuter sa pression et sa température. Il redevient un liquide très froid, prêt à recommencer le cycle.
Ce processus continu et efficace permet à une thermopompe de multiplier la chaleur, utilisant peu d’électricité pour déplacer beaucoup d’énergie gratuite.
La technologie qui a tout changé : les inverseurs à vitesse variable
Le véritable changement révolutionnaire dans la performance hivernale des thermopompes provient du compresseur à vitesse variable, aussi appelé technologie à inverseur. C’est la différence majeure entre les anciens appareils inefficaces et les modèles modernes.
- Ancienne technologie (monovitesse) : Comme un interrupteur, ces systèmes fonctionnaient à 100 % ou pas du tout, entraînant de fortes pointes de courant, des variations de température et un gaspillage énergétique.
- Technologie moderne à inverseur : Le compresseur fonctionne comme une pédale d’accélérateur. Il ajuste sa vitesse en temps réel, démarrant en douceur puis tournant à faible régime pour maintenir une température stable avec un minimum d’énergie. Il augmente sa puissance lorsque la température chute, assurant un rendement optimal, même lorsque la thermopompe fonctionne sous -15 °C.
Rendement des thermopompes en hiver : aperçu réaliste
Il est certain que plus la température extérieure diminue, plus la thermopompe doit fournir d’effort et plus sa capacité maximale baisse. Mais les meilleurs systèmes sont conçus pour cette réalité. Le « point d’équilibre » est la température extérieure à laquelle la thermopompe produit autant de chaleur que la maison en perd. En dessous, une source d’appoint est requise.
Voici un aperçu des performances réelles d’une thermopompe haute performance comme celles de Daikin :
| Température extérieure | Performance & Efficacité (COP) | Expérience pour le propriétaire |
| +5 °C à -5 °C | Efficacité maximale. Le COP peut atteindre 3 à 4+, soit 3 à 4 fois plus de chaleur que ce que vous payez en électricité. | La thermopompe suffit à elle seule. Économies massives par rapport à une fournaise. |
| -5 °C à -15 °C | Haut rendement. Le compresseur s’adapte à la demande. COP entre 2 et 3. | Confort constant. La thermopompe reste la source principale de chaleur. |
| -15 °C à -25 °C | Capacité maximale. COP de 1,5 à 2. Toujours plus efficace que le chauffage électrique. | Chaleur fiable. C’est là que les meilleures thermopompes pour climat froid prouvent leur valeur. |
| Moins de -25 °C | Activation du chauffage d’appoint. | Un chauffage d’appoint se déclenche automatiquement, assurant votre confort. |
Avez-vous besoin d’un chauffage d’appoint avec une thermopompe en hiver?
Oui. Dans notre climat, une source d’appoint est indispensable, tant pour la performance que pour la tranquillité d’esprit. Deux options s’offrent à vous :
- Bandes chauffantes électriques intégrées : Elles fonctionnent comme un grille-pain. Efficaces, mais coûteuses (rendement 1:1).
- Système biénergie (solution idéale) : Associe une thermopompe à un système au gaz haute efficacité. La thermopompe assure 90 % du chauffage, le reste étant pris en charge par la fournaise lors des froids extrêmes. Efficacité + fiabilité.
Conclusion : faites confiance à la technologie moderne éprouvée
Alors, une thermopompe fonctionne-t-elle par temps froid? La réponse est un OUI catégorique. Une thermopompe moderne, bien dimensionnée et conçue pour les climats froids, est non seulement viable, mais aussi l’option la plus efficace, confortable et responsable pour chauffer votre maison au Canada.
Les fausses idées sur les performances hivernales appartiennent au passé. L’essentiel est de faire affaire avec un installateur qualifié et de choisir un système reconnu pour ses performances en climat rigoureux. Avec la technologie à inverseur et une capacité fiable jusqu’à -25 °C et moins, Daikin offre la puissance et la sérénité nécessaires pour affronter l’hiver québécois.
Prêt à découvrir comment une thermopompe moderne peut transformer votre confort tout en réduisant vos factures d’énergie? Contactez les experts de Daikin Québec pour une évaluation professionnelle de votre demeure.
